Biographie

29 décembre 2009

Elisabeth Hélie se découvre, en marge de sa carrière dans le notariat, une passion pour les fleurs.
Elle s’essaye d’abord à l’art floral et plus particulièrement à l’ikebana, non sans succès – premier prix au Concours International d’Art Floral (Paris, 2004) catégorie "déjeuner de travail". Mais ce sera dans la peinture qu’elle choisira d’exprimer pleinement sa créativité et son amour des végétaux.
Elle suit plusieurs stages, participe à différents ateliers, s’initie à plusieurs techniques avant de trouver son propre langage pictural. Peinture avant tout contemporaine, adepte de l’huile uniquement, elle éveille les sens et attire le regard sur un simple détail qui amène à la contemplation de cette nature qui peut nous apporter tant. Souvent, quelques fleurs suffisent à transformer une pièce, à créer une ambiance, à relever un moral qui fléchit.
Quoi de plus naturel dans notre monde moderne et saturé de technologie, que de se tourner vers la simplicité de quelques pétales qui s’épanouissent au soleil pour y puiser son inspiration et une certaine légèreté d’âme.
Elle dit vouloir apporter des choses belles, simples, d’une lecture facile, ensoleillée…
C’est avec un plaisir non dissimulé qu’elle nous guide à travers ce chemin parsemé de fleurs qu’elle découvre au gré de ses voyages…
Ici un rayon de soleil qui vient sublimer un pétale de rose, là une brise légère qui vient emporter quelques graines de pissenlits… Plus loin, c’est d’un geste tendre qu’elle entrouvre le calice du coquelicot pour nous montrer ce trésor insoupçonné.
Un peu plus tard, elle nous invite à nous étendre dans une clairière de bambous pour y admirer ce jeu d’ombre et de lumière…
Et comme pour nous dire un secret, elle chuchote et nous raconte le temps qui passe, de ce bouton à peine éclos baigné par la rosée du matin à la fleur qui se déshabille quand la floraison vient à sa fin.
Elle compose, au gré de son envie, un bouquet de couleurs et de lumières, pour partager la magie de ces beautés éphémères qu’elle cueille du bout de son pinceau pour ensuite venir amoureusement poser sur la toile leur fragile beauté et nous émerveiller en dressant de véritables « portraits de fleurs ».